Parmi les différentes affections hormonales qui peuvent toucher les femmes pubères, le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK est le plus fréquent. D’après récente étude, cette maladie touche près de 5 à 10 % des personnes en âge de procréer. Quels sont les impacts de ce trouble sur les individus concernés ?
L’essentiel à connaître à propos du SOPK
Selon les scientifiques, le syndrome des ovaires polykystiques est l’un des principaux responsables de l’irrégularité des menstruations. En d’autres mots, si votre cycle est parfois de 35 jours, de 30 jours, de 25 jours, il est fort probable que vous ayez le SOPK. Comme l’indique son nom, ce syndrome peut également se caractériser par la présence de kystes sur les ovaires.
Il est important de préciser que cette affection ne concerne pas uniquement l’appareil de reproduction de la femme. C’est une sorte de trouble du métabolisme de l’individu en question. Le syndrome des ovaires polykystiques est généralement associé à différents problèmes de santé. Les plus connus sont l’apnée du sommeil, l’insuline ou l’insulinorésistance et le diabète.
Réaliser un diagnostic
Il est important de ne pas perdre votre sang froid dès l’apparition de l’un des symptômes du SOPK. En effet, il arrive qu’une personne présente l’un des signes, mais n’est pas affecté par cette maladie. Par contre, lorsque deux ou trois symptômes apparaissent, il est préconisé de faire un diagnostic dans le plus bref délai.
Il existe 3 principaux signes du syndrome des ovaires polykystiques. Le premier et le plus fréquent c’est l’anomalie des règles. Certaines femmes peuvent ne pas en avoir pendant 3 à 6 mois, tandis que d’autres ont des cycles irréguliers (quelques jours en plus ou en moins). Le second symptôme n’est autre que l’indice d’un taux élevé d’hormones masculines. Le dernier, quant à lui ce sont les ovaires polykystiques.
Rapport entre le SOPK et l’infertilité d’une femme
D’après une étude récente, le SOPK peut avoir des répercussions sur la fertilité d’une personne. Dans la majeure partie des cas, les femmes ayant ce trouble mettent plus de temps pour tomber enceintes. C’est pourquoi il est recommandé de soigner le syndrome des ovaires polykystiques dès l’apparition des premiers signes inquiétants.
Avec l’âge, les problèmes de la femme ne s’arrangent pas. Il est crucial de rappeler que la fertilité d’un individu commence à décliner à partir de 35 ans. Rajoutez à cela les conséquences du SOPK et vos chances de tomber enceinte seront plus que minces.