Pour rester en bonne santé, les femmes ont besoin de faire des examens gynécologiques réguliers, surtout lorsque leur corps subit des changements majeurs. Un tel suivi doit commencer dès les premières menstruations jusqu’à la ménopause, voire plus tard. Généralement, il s’agit d’une consultation servant à vérifier si tout va bien. Mais dans certains cas, d’autres actes médicaux sont pratiqués lors de la visite chez ce spécialiste, comme la pose de stérilet, l’échographie, le frottis et autres. L’auscultation et les soins prodigués sont pris en charge par la Sécurité sociale, notamment si les patientes ont respecté le parcours santé. En tout état de cause, la facture n’est pas remboursée à 100 % puisqu’un ticket modérateur est laissé aux malades. Il s’agit du montant restant que les patientes doivent s’acquitter, c'est-à-dire la différence entre la valeur des prestations et la somme payée par la Sécurité sociale. Cette franchise peut être élevée selon les soins et les actes gynécologiques effectués. Justement, pour s’épargner de débourser encore plus, il est préférable de souscrire une complémentaire santé. Les mutuelles proposent diverses options parmi lesquelles les femmes peuvent choisir. Il convient de privilégier les formules adaptées à l’état de santé pour bénéficier des meilleurs traitements.
La prise en charge de la consultation
Le choix des options en matière de complémentaire santé doit se reposer sur les besoins des personnes qui souscrivent. Dans tous les cas, les bases sont incontournables et doivent être incluses dans les formules sélectionnées, comme celles mises en avant par april.fr. L’objectif est de réduire autant que possible le montant qui incombe aux patientes. L’acte ultime qui doit être remboursable par la mutuelle est la consultation chez le gynécologue. Que ce spécialiste appartienne aux secteurs 1, 2 ou 3, il faut que l’auscultation soit prise en charge par l’assurance santé, avec un taux largement élevé que celui de la valeur conventionnelle de la Sécurité sociale. Idéalement, la formule doit couvrir le ticket modérateur des consultations des patientes pour qu’elles n’aient pas à payer davantage. D’autant plus que le dépassement d’honoraires coûte souvent cher, car il peut aller jusqu’à 90 € lors de la visite chez un spécialiste qui se trouve en métropole.
Les moyens de contraception
Outre l’auscultation, certaines pratiques sont également incluses dans les soins de base, à savoir les mesures contraceptives et les analyses en laboratoire. Les bons forfaits doivent les rembourser, raison pour laquelle il convient de vérifier si elles sont dans le contrat. Avant la signature, il est préférable d’avoir des détails et des explications si nécessaires afin d’éviter les quiproquos. En effet, le remboursement des contraceptifs est souvent ambigu et peut devenir un problème, c’est pourquoi il faut que tout soit clair au moment de la signature du contrat. Certains produits et actes sont pris en charge par la Sécurité sociale, mais le pourcentage restitué dépend en partie de l’âge de la femme. Il s’agit des progestatifs injectables, des implants hormonaux, des dispositifs intra-utérins ou du stérilet, des diaphragmes et de certaines pilules. Les personnes âgées de moins de 26 ans peuvent les obtenir directement auprès d’un pharmacien sur présentation d’une ordonnance. En tout état de cause, l'assurance santé à souscrire doit également considérer les moyens de contraception.
Le complémentaire pour les femmes enceintes
Les femmes enceintes sont beaucoup plus sensibles, en raison des hormones et de la grossesse. Leur santé est primordiale, surtout le développement du fœtus jusqu’à l’accouchement. La souscription à un complémentaire est impérative pour bénéficier des meilleurs suivis et prise en main. Compte tenu de la délicatesse de l’état des mères enceintes, les garanties fournies par la mutuelle doivent être solides. Les actes et soins qui suivent peuvent être inclus dans les forfaits, mais tout dépend du contrat :
- la FIV (fécondation in vitro)
- la réduction mammaire
- les échographies
- l’amniocentèse
- les consultations
- l’accouchement
Concernant l’accouchement, l’hospitalisation est importante comme elle inclut le séjour en clinique, l’OCP (opération césarienne programmée) et des dépassements d’honoraires. L’enthousiasme et la joie d’avoir un enfant peuvent emmener la femme à se précipiter sur certaines choses, comme la souscription d’un complémentaire. Il ne fait aucun doute que ce contrat est indispensable, mais il faut voir les détails pour avoir la certitude que la formule sélectionnée est la plus adaptée. À ce propos, l’hospitalisation est l’une des garanties importantes à considérer. Dans ce cadre, il convient de porter une attention particulière au délai de carence pour que les garanties puissent être effectives autour de la DPA (date prévue d’accouchement).
Les options pour les actes gynécologiques spécifiques
Jusqu’à la ménopause, il est préférable de souscrire un complémentaire qui couvre la plupart des soins et actes gynécologiques, surtout pour les femmes immunodéprimées telles que les diabétiques. Ainsi, les options qui considèrent les examens périodiques et exceptionnels sont à privilégier. Il s’agit, entre autres, des dépistages des frottis. La pluralité des offres met souvent les femmes dans l’embarras. Pour faire le bon choix, elles doivent tenir compte de leur état de santé, de leur vie sexuelle et de leur situation pour avoir une idée du complémentaire approprié. En cas de doute, il est possible de demander l’avis du médecin traitant sur les garanties qu’il faut absolument souscrire. Par la suite, la comparaison des propositions des assureurs peut aider à sélectionner la formule la plus adaptée.
Les éléments à ne pas négliger
En prenant de l’âge, le corps évolue et les besoins en matière de santé également. Les femmes retraitées n’ont plus les mêmes besoins de soins gynécologiques que les jeunes de la vingtaine et de la trentaine. Les complémentaires sont toujours nécessaires, mais les garanties souscrites doivent être adaptées à la personne âgée. Sinon, pour optimiser le choix, les critères qui suivent sont à vérifier :
- le délai de carence
- le taux de remboursement des dépassements d’honoraires et des consultations
- la dispense d’avance